Acheter un logement est un investissement important. Le logement peut servir de résidence principale ou secondaire. Aussi, vous pouvez acheter votre logement pour devenir propriétaire. Pour réaliser cet investissement, vous devez prendre des précautions importantes.
Déterminez votre budget à l’avance
C’est la première chose à faire avant même d’envisager le projet d’acquisition du bien immobilier. Vous pouvez intégrer dans ce budget vos économies et le montant de l’emprunt à contracter auprès de votre banque. Pour que le prêt immobilier soit avantageux, vous pouvez consulter des comparateurs en ligne.
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Estimez les coûts supplémentaires
L’achat d’un appartement ou d’une maison peut entrainer des coûts supplémentaires concernant le règlement du notaire et la réalisation des travaux. Généralement, le notaire peut facturer ces prestations dans la tranche de 7 à 9 % de la valeur du bien en acquisition. En ce qui concerne les travaux à réaliser, cette dépense est à prévoir si le logement n’est pas nouvellement construit. Dans ce cas, outre les frais notariés et le coût du bien, vous devez prévoir de l’argent pour faire des travaux de tout genre comme le changement d’une fenêtre ou la réparation du système de chauffage. À tout cela s’ajoute des frais d’ameublement et d’équipement.
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Connaitre l’environnement du bien immobilier
Pour acheter un bien mis en vente par une agence immobilière, vous devez observer attentivement l’environnement pour voir si vous avez accès aux transports en commun, les commerces et écoles. Vous pouvez aussi rechercher des espaces verts pour vous installer dans un environnement sain. C’est en fonction de vos goûts et préférences que vous pouvez définir l’environnement qui vous convient le plus et que vous estimez agréable.
Ne vous précipitez pas pour faire l’achat sans découvrir son environnement. Cela vous expose au risque de vous retrouver dans un quartier qui ne vous comble pas et vous serez obligé de dépenser de nouveau pour déménager. Dans l’environnement, le voisinage est très important.
Faire le tour du voisinage
Faire le tour des voisins de votre bien immobilier vous permet d’avoir une idée de l’ambiance qui prévaut dans les environs. C’est une belle occasion pour vous de connaitre à l’avance vos futurs voisins, et d’apprécier si la cohabitation est bonne ou pas. Aussi, la visite au voisinage vous permet de connaitre la réelle valeur du bien immobilier afin de réaliser une bonne affaire avec le vendeur.
Connaitre l’état de l’immeuble avant acquisition
Vous devez être fixé sur l’état de votre bien par rapport aux pièces et au niveau d’étage pour un logement de type collectif. L’examen approfondi de l’immeuble doit se faire à tout moment de la journée pour apprécier la qualité de l’isolation phonique et thermique. Les visites aléatoires permettent de bien juger l’état de la maison et l’influence du voisinage.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi Carrez le 19 juin 1997, les avant-contrats et actes authentiques doivent faire cas de la surface du bien dans un immeuble en copropriété. Pour connaitre le véritable état du bien immobilier, vous devez solliciter un professionnel qui pourra détecter les défauts et vices cachés.
Concernant les maisons individuelles mises en vente, vous devez exiger l’assurance dommages-ouvrages pour les travaux de rénovation. C’est une garantie de l’acheteur pour une indemnisation de probables malfaçons dans le bâtiment.
Les règles d’urbanisme
Il est primordial de connaitre ces règles si vous voulez réaliser des travaux dans votre logement. En fonction des communes, il y a diverses règles à connaitre pour la réalisation des travaux. Vous devez donc vous rapprocher de la mairie pour savoir si vous aurez besoin d’une autorisation administrative. Il est possible d’ajouter cette clause dans le compromis de vente que vous allez signer.
La signature du compromis de vente
La signature de ce document est la manifestation de votre volonté d’acquérir le logement. Par la signature de ce compromis, vous garantissez au vendeur que vous allez acheter le bien immobilier et lui s’engage à vous le vendre. Ainsi, dès que le prêt immobilier vous est accordé, le compromis de vente devient contraignant. Au moment de la signature, vous pouvez insérer une clause de conciliation.
L’insertion de la clause de conciliation
Pour éviter le procès au cas où un conflit survendrait entre vous et le vendeur, vous pouvez insérer une clause de médiation ou de conciliation. Une telle clause vous impose de rechercher la solution à votre contentieux par conciliation. Mais en cas de différend inconciliable, vous pouvez porter le contentieux devant les tribunaux.
Faire le dépôt de garantie
Une fois que vous avez signé le compromis de vente avec le vendeur, vous avez l’obligation de verser une somme allant de 5 à 10 % du prix de vente comme garantie. Cette somme vise à sécuriser votre entente avec le vendeur du bien immobilier.
Toutefois, si vous apportez la preuve que pour des raisons indépendantes de votre volonté, comme le refus du prêt immobilier, la somme de la garantie vous sera reversée. Ce remboursement n’est possible que si vous faites la résiliation du compromis de vente dans un délai de 10 jours à partir du lendemain de la signature.