Ces dernières années, on a pu noter de nombreux problèmes dans le métier d’infirmier libéral. Ceux-ci semblent être lésés dans plusieurs décisions prises par le gouvernement dans le domaine de la santé. En effet, beaucoup d’entre eux ont vu leurs revenus baisser. C’est en ce sens qu’ont été mises en place les négociations conventionnelles qui ont pour but précis de trouver une solution pour ce cas de figure. Celles-ci se sont déroulées durant le mois de février 2019. Cependant, les trois syndicats représentant ce secteur professionnel n’ont pas eu les résultats escomptés. Il y a eu des désaccords et des blocages sur de nombreux points.
Le caractère faible du forfait du bilan des soins infirmiers
Le gouvernement français a mis en place une nouvelle réforme du système de santé. À la base, celle-ci avait pour but la prise en charge de la dépendance. Par conséquent, les trois syndicats conjoints avaient prévu des négociations portant sur deux points. En premier lieu, il a celui qui concerne le temps imparti aux séances des infirmiers pour leurs prestations. En second lieu, il y a la question concernant les forfaits journaliers, mais aussi aux différentes contraintes liées à la prise en charge des patients.
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Dans ce cas de figure, on peut noter que les négociations n’ont pas abouti. En effet, seulement 100 millions d’euros ont été décaissés pour le forfait BSI. Cette somme est jugée bien trop faible pour pallier à tous les problèmes rencontrés dans ce cas précis.
Ainsi, les syndicalistes ont proposé comme solution la possibilité de cumuler les AMI avec les forfaits BSI. C’est la solution la plus viable dans ce cas précis selon les trois syndicats.
Pour permettre à ces infirmiers libéraux de travailler dans les meilleures conditions, des agences telles que Izyfact s’occupe de la confection de leurs factures.
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L’importance donnée aux actes non prioritaires
Dans l’ensemble du chèque proposé aux infirmiers qui est un montant de 300 millions d’euros, 200 millions ont été décaissés pour des soins infirmiers qui sont jugés non prioritaires et cela a aussi été décrié. C’est notamment le cas pour le forfait structure ou encore l’ouverture du DMP (dossier médical partagé). En effet, pour les trois syndicats, cette somme pouvait être utilisée à des fins bien plus efficaces. Ainsi, cette soudaine importance donnée à des actes non prioritaires a pris à défaut et surtout étonné les représentants des infirmiers libéraux qui ont d’ailleurs bien spécifié les problèmes auxquels ils étaient confrontés.
En somme, ces négociations n’ont pas eu l’effet escompté. Aucun résultat satisfaisant ni accord n’a été signé entre les deux parties. Ainsi, d’autres rencontres ont été prévues à une date ultérieure.