« Low Cost » est un mot qui revient souvent dans certaines publicités. Le fait est qu’il s’agit d’une formule commerciale que certaines entreprises n’hésitent plus à utiliser pour attirer le maximum de clients. En ce qui concerne les bureaux d’études thermiques, il faut dire qu’il s’agit d’expertises qui cassent les prix, notamment à travers le travail à distance et la délivrance de l’attestation de permis de construire. Aujourd’hui, leurs méthodes sont décriées par plusieurs professionnels qui estiment qu’il s’agit d’un véritable risque pour l’ingénierie.
Les bureaux d’études « honnêtes » se sentent bouleversés
Selon plusieurs ingénieurs thermiciens, ces « nouvelles pratiques » dans le secteur tendent à décrédibiliser le métier. En effet, ce sont des bureaux d’études qui cassent les prix du marché en laissant de côté la prestation. Après plus de 10 ans d’expérience en bureau d’études et en lisant bien les fiches standardisées, il est facile de s’indigner face à de telles pratiques. En optant pour une étude thermique à bas coût, la plupart des particuliers parviennent à économiser entre 100 et 500 euros tout au plus. Cependant, une étude thermique mal réalisée parce que peu chère peut être responsable de nombreux surcouts, notamment sur le plan énergétique. Vous risquez alors de subir des surcouts après quelques années d’usage afin de remplacer une pompe à chaleur surdimensionnée, une maison inconfortable, une maison qui surconsomme en énergie, etc.
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Les mots « ingénierie » et « low-cost » ne tiennent pas
C’est le même son de cloche que l’on peut entendre au niveau du syndicat des métiers de la prestation intellectuel, de conseil et d’ingénierie. En effet, les mots « low-cost » et « ingénierie » ne sont pas compatibles. Dès lors, le syndicat appelle les maîtres d’ouvrages à redoubler de vigilance au niveau de leurs commandes publiques ou privées. Il faut dire que le coût d’une journée d’ingénieur coûte entre 600 et 1000 euros selon le type de mission chez http://www.savenergie.com/.
Selon certains professionnels, c’est la conjoncture qui est à l’origine de cet état de fait. En effet, les bureaux d’étude tirent des prix de plus en plus bas afin d’attirer de la clientèle. Des progrès devront alors être faits allant dans le sens de demander aux entreprises de réajuster les prix. Le ministère du Logement avait d’ailleurs demandé la mise en place d’études thermiques réglementaires reconnues (RGE) depuis le mois de janvier 2015.
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