En tant que bon élève dans le domaine de l’assainissement, le Sénégal est présenté comme un exemple dans le domaine de l’assainissement. En mission de Benchmarketing, plusieurs pays africains se sont rendus dans la pays afin de s’inspirer de l’expérience sénégalaise. Parmi ces pays, nous avons l’Angola, l’Ouganda, la Zambie et l’Afrique du Sud. Ils entendent s’inspirer du modèle sénégalais.
Le Sénégal, un bon élève africain dans le domaine de l’assainissement
Aujourd’hui, le Sénégal est considéré comme une référencement en matière d’assainissement Afrique. Selon le directeur de l’office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), plusieurs pays du continent viennent chaque année s’inspirer du modèle sénégalais dans le cadre de leurs projets d’assainissement d’envergure. Selon Lassana Gagny Sakho, des acteurs de l’assainissement en provenance de l’Ouganda, de la Zambie et de l’Afrique du sud. Il faut dire que le partage d’expérience est une des voies indiqués pour les pays africains qui souhaitent atteindre certains objectifs pour le développement.
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Il s’agit surtout d’une visite qui arrive à son heure d’autant, surtout avec le changement de paradigmes qui a été opéré par les nouveaux objectifs du millénaire pour le développement. Si l’on sait que les pays africains ont presque les mêmes difficultés en matière d’assainissement, il faudra une politique globale prenant en compte tous les acteurs du continent.
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Une meilleure valorisation des sous-produits de l’assainissement
Depuis quelque temps, le Sénégal s’est engagé dans une valorisation des sous-produits de l’assainissement. Aujourd’hui, plusieurs experts se sont déjà prononcés en faveur et le secteur présente plusieurs atouts susceptibles de créer de la richesse et des emplois D’ailleurs, le Sénégal a récemment décidé de mieux impliquer le secteur privé dans la gestion de l’assainissement. Lors de son intervention, le président de l’Association africaine de l’eau, Dr Siméon Kenfack, n’a pas du tout douté sur le fait que les membres de la délégation venue s’inspirer de l’expérience sénégalaise ne vont pas manquer d’appliquer ces principes une fois de retour chez eux.
Il faut aussi dire que ce partage d’expérience pourrait profiter au Sénégal. En effet, il s’agit d’une approche qui devrait être utilisée pour améliorer l’assainissement Afrique de manière globale. D’ailleurs, la responsable de l’ONAS, Mme Ngalane, a récemment exposé le chemin qui a été parcouru par le Sénégal qui est passé de 13% en 2004 à 44% en 2016 en ce qui concerne la dépollution de l’eau. Pour le taux du traitement de l’eau, il est passé de 19% en 2004 à 69% en 2016.