Les faits divers se suivent et ne se ressemblent pas. On est toujours surpris en lisant le journal et en prenant connaissance d’affaires qui semblent sorties de romans policiers. En réalité, la vie réelle n’a absolument rien à envier à la fiction, bien au contraire. Et ce ne sont pas les inspecteurs de la police genevoise qui vous diront le contraire, comme vous allez le comprendre en lisant l’histoire qui suit.
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Il profite de son emploi à la police pour dérober des données
Le principal protagoniste est un commis travaillant au Centre de compétence sécurité de la police, à Genève (Suisse). Ayant accès à des données sensibles, il récupère les informations au sujet de quinze inspecteurs, des hommes qui travaillent dans un groupe de filature technique et une brigade d’observation. Autant vous dire qu’ils doivent absolument rester discrets et anonymes. Notre commis va alors remettre ces informations à un commerçant de Plainpalais. Celui-ci fait justement lui-même l’objet d’une enquête, comme le précise un article du quotidien Le Temps. Pourquoi avoir fait cela ? Pour de l’argent ? Visiblement, l’objectif était de « se mettre en valeur ».
Problème, le commerçant en question subit une perquisition chez lui et les données volées sont repérées. Il est dès lors probablement aisé de remonter jusqu’au coupable qui va reconnaître, à l’occasion d’une procédure simplifiée, avoir violé son secret de fonction et, au passage, ne pas avoir respecté son obligation d’entretien (des pensions pour ses fils). En revanche, les charges de corruption et d’entrave à l’action pénale ne sont pas retenues et le commis indélicat écope de deux ans de prison avec sursis. Il se retrouve bien entendu au chômage suite à la découverte de son forfait et ne pourra plus travailler dans une activité en rapport avec la police pendant au moins cinq ans. Il a eu la chance d’être défendu par Me Timothée Bauer, un avocat spécialisé dans le droit pénal, ce qui explique la peine clémente que cet homme a reçue, ainsi que le fait qu’un minimum de charges ait été retenu contre lui.
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L’importance d’être correctement défendu
La moralité de cette histoire est à n’en pas douter qu’il est absolument indispensable d’être bien défendu. Comment faire quand on ne sait pas à qui s’adresser ? La première chose est de savoir de quoi l’on est accusé. Connaître le type de droit en rapport avec ce dont on est accusé permet de chercher un spécialiste. En effet, les avocats ne peuvent pas être des experts dans tous les domaines du droit, cela est beaucoup trop vaste. Certains sont des spécialistes du droit de la famille, d’autres seront excellents dans le domaine du travail, etc. Un avocat spécialisé dans un domaine connaît la jurisprudence, la subtilité des procédures, il a des contacts utiles et sait comment se comporter et oeuvrer dans les affaires de ce type. Pour être certain d’être correctement défendu, il est dès lors indispensable d’opter pour un spécialiste. Dans l’affaire que nous avons relatée ici, faire appel à un avocat pénaliste était particulièrement pertinent, et cela a permis à l’accusé de n’écoper que du minimum possible. Faire l’économie du recours à de tels services serait une erreur impardonnable.