Si les traumatismes commencent surtout à l’adolescence, c’est l’envie de ressembler à sa maman qui fait le plus grand défaut, au début. Petite fille c’est un rêve, d’avoir de la poitrine, irrémédiablement associé à cette idée d’être une femme. Quand les premières règles arrivent, les pensées se dirigent naturellement vers cette poitrine qui doit prendre du volume. Si pour certaines, c’est une joie immense de la voir gonfler, au point de se moquer de celles, pour qui, le processus est plus lent. Pour d’autres, c’est une douloureuse expérience qui débute. Ce que ces jeunes filles moqueuses ignorent, c’est le profond mal-être qu’elles installent chez leurs camarades. 

Et si, ça ne pousse pas ?

Les femmes ne sont pas toutes à égalité devant le volume de leur poitrine. La fréquence à laquelle, elles font du sport a un impact direct sur la masse graisseuse de leur corps. Leur physionomie a également un rôle direct à jouer. Mais dans ce monde, ou le paraître a plus de valeur que l’être, il est normal que ces enfants se sentent en marge de la norme. Sans que personne finalement, n’ose prétendre que la norme ne se voit pas sur les réseaux sociaux ou à la télévision parce que la retouche fait bien son travail. Mais devant le complexe qui s’est effacé pour laisser place à un traumatisme psychologique, il est difficile de ne pas envisager le recours à la chirurgie. 

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La perte de confiance en soi, une raison pour sauter le pas

Si pour certaines, le lycée ou le collège c’est de l’histoire ancienne, pour d’autres, c’est le berceau d’un complexe qui ne se dissipe pas avec le temps. Mais qui, au contraire, grandit inlassablement. Dans ce contexte, où la confiance a totalement disparu, il est presque impossible pour ces femmes d’avoir une vie normale. C’est au contraire une succession d’échecs. 

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