Investir dans une boulangerie : connaître les contraintes

Plus de 9 Français sur 10 consomment quotidiennement du pain. Si vous êtes donc à la recherche d’un business pérenne, optez pour le secteur de la boulangerie-pâtisserie. Cependant, vous devez connaître les contraintes avant de vous lancer dans ce domaine.

Une équipe d’au moins 2 personnes

Une personne qui envisage d’acheter une boulangerie devra en recruter au moins une autre aux compétences complémentaires pour faire fonctionner son futur commerce. Si elle peut s’occuper du rôle de boulanger, l’autre doit s’assurer de celui de vendeur. L'idéal est de former une équipe en fonction de la nature du projet et des horaires d’ouverture. Elle regroupe généralement le pâtissier, les vendeurs et le chocolatier…

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Nécessité d’une double qualification

Pour ouvrir une boulangerie, l'un des membres de votre équipe doit avoir une qualification de boulanger-pâtissier. Sinon, un exercice depuis 3 ans ou plus dans le secteur au sein de l’Union Européenne fera l'affaire. Le plus important est de réaliser un stage de préparation à l’installation afin d'inscrire votre entreprise dans le répertoire des métiers.

La sécurité alimentaire est primordiale

Votre future boulangerie sera catégorisée dans la liste des « commerces alimentaires ». De ce fait, veillez à ce que les produits que vous achetez ou transformez soient traçables. Aussi, il est indispensable de se soumettre aux dispositions légales européennes relatives à la sécurité sanitaire.

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Soumission aux dispositions légales relatives au commerce

Les règles concernant les établissements recevant du public ne sont pas les seules à respecter. En tant que commerce, votre boulangerie devra aussi jouer la carte de la transparence en ce qui concerne les prix des produits que vous vendez. Certes, vous êtes libre de les fixer, mais il faut éviter la vente à perte.

Des conditions fiscales particulières

Ces particularités concernent surtout la TVA qui n’a pas un taux unique. Voici les informations à ce sujet :

  • pains, pâtisseries, viennoiseries et boissons sans alcool : 5,5 %
  • glaces proposées conditionnées, le chocolat noir et les bonbons au chocolat : 5,5 %
  • glaces vendues à l’unité et les produits salés : 10 %
  • produits restant : 20 %