Depuis les attentats de 2015, la France est sous état-d ’urgence. Un statut qui a été renouvelée plusieurs fois avant les élections présidentielles. Cependant, le président Macron entend y mettre un terme pour un retour à la normalité. Dans une annonce faite à la télévision, il avait promis que l’état d’urgence serait levé à la rentrée. Toutefois, ceci devrait s’accompagner par des mesures anti-terroristes renforcées.
Macron n’avait pas précisé de date
C’est lors de son discours du 3 juillet que le président Macron avait décidé de lever l’état d’urgence dans lequel était le pays depuis plus de 2 ans. Cependant, il n’avait pas pris la peine de préciser la date, sans doute pour alimenter le débat sur cette question, notamment en agence de sécurité. En effet, au moment où il évoquait la question de la vitalité la démocratie française, il a estimé que l’état d’urgence, une situation qui restreint les libertés publiques, ne devrait pas être retenue. Concernant les mesures qu’il entendait prendre, le président français estime qu’il réalise tous ces aménagements dans le but de mieux protéger la république. D’ailleurs, les mesures en question devraient être votés incessamment au parlement « dans le respect des traditions de libertés de la France ».
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Macron donne satisfaction aux frondeurs
Régulièrement, des voix se sont élevées cette année pour dénoncer le coté liberticide cet état d’urgence. On dirait que le président Macron vient de répondre favorablement à leurs revendications. Parmi ces « frondeurs », nous avons la sénatrice communiste Eliane Assasi qui a vertement critiqué la politique d’Emmanuel Macron dans la lutte contre le terrorisme. Ce qui est d’ailleurs un constat partagé par plusieurs autres acteurs de la vie politique. La plupart d’entre eux estiment qu’une prolongation serait de trop et que son abrogation était juste mais inadaptée.
Un discours rassurant, mais…
Dans son discours, le président Macron s’est voulu très clair par rapport à ses ambitions. Cependant, une bonne partie de la classe politique, notamment de gauche, estime que la levée de l’état d’urgence ne sert finalement à rien puisqu’une grande partie de ses dispositions ont déjà été transmises dans le droit commun. Dès lors, il s’agit d’une décision vide aussi bien sur plan juridique que politique.
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Pour rappel, l’état d’urgence avait déjà été envisagé en janvier 2015. C’est finalement en novembre, après la vague d’attentats que le président François Hollande prit la décision de le décréter.