Quitte à acheter du vin, autant qu’il soit bon

L’une des raisons pour lesquelles la France est reconnue internationalement, c’est que l’on y mange bien. Nos chefs étoilés attirent dans leurs restaurants chaque année de nombreux gastronomes qui viennent y découvrir des spécialités culinaires hors du commun. Il faut dire que l’art de la gastronomie, en France, est une affaire de tradition. Générations après générations, les cuisiniers se sont appliqués à affiner les recettes transmises par leurs aînés, alors on peut imaginer à quel point certaines, ancrées dans les traditions locales, peuvent être particulièrement abouties aujourd’hui. L’autre pan de notre richesse gastronomique, c’est le vin. Lui aussi est bien souvent enraciné dans des habitudes locales et dans des savoir-faire qui datent de plusieurs siècles, au bas mot.

Bien choisir son vin n’est pas si simple

Lorsque l’on déguste une spécialité, qu’il s’agisse d’un plat typique ou encore d’une création moderne, il est important de savoir lui associer un vin. Or il en existe tellement en France, tant notre pays est constellé de vignobles aux cépages les plus divers, que l’on associe différemment en fonction des goûts et des expérimentations des vignerons, qu’il devient difficile au néophyte de savoir lequel choisir. Il est vrai que si l’on aime boire un verre de vin blanc sec avec son poisson, certains domaines sont à conseiller plus que d’autres, et si l’on ne passerait pas un repas sans déguster un verre de vin rouge en mangeant du fromage, certaines régions offrent des merveilles qu’il faut absolument connaître.

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Le vin et les conditions climatiques

Les vignes, comme tous les autres végétaux que l’on a su domestiquer au fil de l’histoire, subissent elles aussi les variations climatiques. Pour s’adapter à cela, on fait en viticulture des tentatives pour s’adapter. Ainsi on sait aujourd’hui que certains cépages méridionaux comme la Syrah, le Mourvèdre ou le Grenache sont plantés plus au nord, parce qu’il y fait plus chaud aujourd’hui qu’auparavant. On tente de cette façon de voir s’ils s’adaptent à d’autres terroirs que ceux sur lesquels ils poussaient originellement. Le vin va donc lui aussi changer, au fil des prochaines décennies. Boira-t-on à l’avenir un meilleur rosé sur les rives de la Loire qu’en Provence ? L’avenir nous le dira.

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